Types de la rue

Ta paille azur des lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme à l’hypocrite s’il

En décore la faïence
Où chacun jamais complet
Tapi dans sa défaillance
Au bleu sentiment se plaît :

Mieux entre une envahissante
Chevelure ici mets-la
Que le brin salubre y sente,
Zéphyrine, Paméla

Pour décerner à l’époux
Les prémices de tes poux.

Lennui d’aller en visite
Avec l’ail nous l’éloignons.
L’élégie au pleur hésite
Peu si je fends des oignons.

Hors de la poix rien à faire,
Le lis naît blanc, comme odeur
Simplement je le préfère
A ce bon raccommodeur.

Il va de cuir à ma paire
Adjoindre plus que je n’eus.
Jamais, cela désespère
Un besoin de talons nus

Son marteau qui ne dévie
Fixe de clous gouailleurs
Sur la semelle l’envie
Toujours conduisant ailleurs.

Il recréerait nos souliers,
O pieds, si vous le vouliez !

Ces cailloux, tu les nivelles,
Et c’est, comme troubadour,
Un cube aussi de cervelles
Qu’il me faut ouvrir par jour.

Toujours, n’importe le titre,
Sans même s’enrhumer au
Dégel, ce gai siffle-litre
Crie un premier numéro.

La femme, l’enfant, la soupe
En chemin pour le carrier
Le complimentent qu’il coupe
Dans l’us de se marier.

Le vif œil dont tu regardes
Jusques à leur contenu
Me sépare de mes hardes,
Et comme un dieu je vais nu.

Collection: 
1889

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Ta paille azur de lavandes,
Ne crois pas avec ce cil
Osé que tu me la vendes
Comme a l'hypocrite s'il

En tapisse la muraille
De lieux les absolus lieux
Pour le ventre qui se raille
Renaître aux sentiments bleus.

Mieux entre une envahissante...

Pas les rafales à propos
De rien comme occuper la rue
Sujette au noir vol de chapeaux ;
Mais une danseuse apparue

Tourbillon de mousseline ou
Fureur éparses en écumes
Que soulève par son genou
Celle même dont nous vécûmes

Pour tout, hormis lui,...

Las du triste hôpital, et de l'encens fétide
Qui monte en la blancheur banale des rideaux
Vers le grand crucifix ennuyé du mur vide,
Le moribond sournois y redresse un vieux dos,

Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture
Que pour voir du soleil sur les...

Yeux, lacs avec ma simple ivresse de renaître
Autre que l'histrion qui du geste évoquais
Comme plume la suie ignoble des quinquets,
J'ai troué dans le mur de toile une fenêtre.

De ma jambe et des bras limpide nageur traître,
A bonds multipliés, reniant le mauvais...

A la fenêtre recélant
Le santal vieux qui se dédore
De sa viole étincelant
Jadis avec flûte ou mandore,

Est la Sainte pâle, étalant
Le livre vieux qui se déplie
Du Magnificat ruisselant
Jadis selon vêpre et complie :

A ce vitrage d'ostensoir...