Puisque tu sus surprendre enfin mon cœur amer,
Je te découvrirai mon palais sous la mer !
Tu verras, comme on voit en des visions rares,
Les étranges corails, les éponges bizarres !
Je te découvrirai mes jardins, loin des vents,
Où chaque fleur respire, où les fruits sont vivants.
Puis tu verras les beaux poissons dont l’aile vole
Aussi légèrement que se dit la parole.
Tu verras le soir glauque et fuyant sous les eaux,
Et nous regarderons ainsi que des oiseaux
Passer la mouette ivre et des voiles sereines,
Et parfois chanteront, pour nous deux, les Sirènes !