J’ai fait de mon Amour cette blanche statue.
Regarde-la. Elle est debout, pensive et nue,
Au milieu du bassin où la mire son eau
Qui l’entoure d’un double et symbolique anneau
De pierre invariable et de cristal fidèle.
La colombe en passant la frôle de son aile,
Car l’Amour est vivant en ce marbre veiné
Qui de son long regard que rien n’a détourné,
Contemple, autour de lui dans l’eau proche apparue,
La fraîcheur de son ombre humide, vaine et nue.
L’Ombre nue
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Je ne veux de personne auprès de ma tristesse
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Le ruban paresseux et le livre fermé.
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N’ouvrez pas ma... -
« N’avez-vous pas tenu en vos mains souveraines
La souplesse de l’eau et la force du vent ?
Le nombreux univers en vous fut plus vivant
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La... -
O Vérone ! cité de vengeance et d’amour,
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Et l’heure disparue avec la... -
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Actif comme la ruche et comme la cité ;
Imite tour à tour avec fécondité
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Et dresse dans le ciel sur le monde...