Les Étables
More from Poet
Le corps ployé sur ma fenêtre, |
Lorsque la pourpre et l'or d'arbre en arbre festonnent Il s'y tasse comme une épargne ; il se recueille |
D'énormes espaliers tendaient des rameaux longs Pendant vingt ans, malgré l'hiver et ses grêlons, |
Les horizons cuivrés des suprêmes automnes Ils passaient par les monts, les rivières, les havres, |
Oh ! la maison perdue, au fond du vieil hiver, Une lampe de cuivre éclaire un coin de chambre ; Dès quatre heures, on a fermé les lourds volets ; |