Les quatre Vents ont ri dans le ciel du matin,
Puis leur humeur étant changeante, une querelle
S’est élevée entre eux. Et la femme autour d’elle
Vit s’abattre en riant le courroux du destin.
Les quatre Vents on ri dans le ciel de l’aurore
D’un grand rire pareil aux désespoirs fervents.
Avez-vous entendu le bruit des quatre Vents
Qui détruisent, riant, et détruisent encore ?
Et comme l’on soufflette en la force des mains,
Comme l’on rit en chœur, comme l’on chante et danse,
Les quatre Vents ont ri de savoir leur puissance
Sur le troupeau soumis et triste des humains.