Laisse la porte ouverte à tous, qu'un autre tente
De rallumer à l'âtre où le feu s'est éteint
La broussaille épineuse et la pomme de pin;
Leur cendre fut jadis une flamme vivante.
Tu as passé le seuil que fuit ta vie errante;
Ne te retourne pas vers le passé; ta main,
De ta lampe penchée, éclairerait en vain
L'obscur sommeil qui clôt sa face sans attente.
Les larmes de l'amour ont pleuré l'heure morte;
Emporte seulement sous ton manteau, emporte
Le grand coq familier qui réveillait vos yeux;
Respire. L'air salin a gonflé ta poitrine !
Et son chant saluera demain sous d'autres cieux
La matinale mer et l'aurore marine.
Laisse la porte ouverte à tous, qu'un autre tente
De rallumer à l'âtre où le feu s'est éteint
La broussaille épineuse et la pomme de pin;
Leur cendre fut jadis une flamme vivante.
Tu as passé le seuil que fuit ta vie errante;
Ne te retourne pas vers le passé; ta main,
De ta lampe penchée, éclairerait en vain
L'obscur sommeil qui clôt sa face sans attente.
Les larmes de l'amour ont pleuré l'heure morte;
Emporte seulement sous ton manteau, emporte
Le grand coq familier qui réveillait vos yeux;
Respire. L'air salin a gonflé ta poitrine !
Et son chant saluera demain sous d'autres cieux
La matinale mer et l'aurore marine.