CETTE fleur est fanée, et pourtant il émane
De ses pétales morts une vivante odeur.
Du tissu merveilleux de sa chair diaphane
Le soleil respiré s’évapore en senteur.
Ainsi, quand vous serez morte, ô très chère femme,
Quand vos beaux yeux seront sur l’infini fixés,
Nous sentirons flotter le parfum de votre âme
Sur nos cœurs pour toujours embaumés et blessés…