La beauté, dans la femme, est une mélodie
Dont la toilette n’est que l’accompagnement.
Vous avez la beauté. — Sur ce motif charmant,
À chercher des accords votre goût s’étudie :
Tantôt c’est un corsage à la coupe hardie
Qui s’applique au contour, comme un baiser d’amant ;
Tantôt une dentelle au feston écumant,
Une fleur, un bijou qu’un reflet incendie.
La gaze et le satin ont des soirs triomphants ;
D’autres fois une robe, avec deux plis de moire,
Aux épaules vous met deux ailes de victoire.
Mais de tous ces atours, ajustés ou bouffants,
Orchestre accompagnant votre grâce suprême,
Le cœur, comme d’un air, ne retient que le thème !