L’aventurier, d’un sang plus pur qu’un sang royal,
Etant né de celui des belles républiques,
Appuie aux étriers d’airain ses pieds obliques,
Et, du bras gauche, enlève et retient son cheval.
II ouvre l’autre bras dans un geste loyal,
Ayant choisi, d’un cœur dévot à ces reliques,
Dans les drapeaux empreints d’animaux symboliques,
Le vieux Lion plutôt que l’Aigle impérial.
Solide conducteur de soldats à sa taille,
D’un regard sans prunelle il mène la bataille,
Et laisse sûrement sa tactique aboutir.
La bouche aux coins tombants, enclose par des rides,
Et que serre l’orgueil de deux lèvres arides,
Par mépris de parler ne daigne pas mentir.