J’ai vu s’éteindre en moi le brûlant désespoir…
Ma bouche cessera de ravager ta bouche,
Je ne connaîtrai plus les veilles sur la couche
De la moite Insomnie et du Désir farouche,
Car la Mer et la Mort me rappellent, ce soir…
La nuit vient assombrir tes cheveux d’asphodèle,
Et les chauves-souris ont frappé de leur aile
Bleue et longue ma porte où l’ombre vient pleuvoir…
J’ai fait taire mon cœur que l’angoisse martèle,
Car la Mer et la Mort me rappellent, ce soir…