Tu m’as trahi, Nana, cette nuit, je le vois.
Tout me le prouve, tout : tes yeux fanés, ta voix
Qui ne peut me tromper, ta démarche lassée…
Cette guirlande à tes cheveux entrelacée,
Qui s’écroule… et tel un coquillage où les flots
Ont, en partant, laissé l’écho de leurs sanglots,
Ton oreille meurtrie et de baisers rougie,
Qui tinte encor du bruit des flûtes de l’orgie.
À Nana
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