Dans le parc, les oiseaux se querellent entre eux.
Après la promenade en de sombres allées,
On rentre ; on mange ensemble, et tant de voix mêlées
N’empêchent pas les doux regards, furtifs, heureux.
Et la chambre drapée en tulle vaporeux
Rose de la lueur des veilleuses voilées,
Où ne sonnent jamais les heures désolées !...
Parfums persuadeurs qui montent du lit creux !...
Elle vient, et se livre à mes bras, toute fraîche
D’avoir senti passer l’air solennel du soir
Sur son corps opulent, sous les plis du peignoir.
À bas peignoir ! Le lit embaume. Ô fleur de pêche
Des épaules, des seins frissonnants et peureux !...
Dans le parc les oiseaux se font l’amour entre eux.