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    Ô reine voici donc après la longue route,
    Avant de repartir par ce même chemin,
    Le seul asile ouvert au creux de votre main,
    Et le jardin secret où l’âme s’ouvre toute.

    Voici le lourd pilier et la montante voûte ;
    Et l’oubli pour hier, et l’oubli pour demain ;
    Et l’inutilité de tout calcul humain ;
    Et plus que le péché, la sagesse en déroute...

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    Elles montent toujours, candides et lustrales,
    Animant du frisson où s’étouffent leurs râles
    La volute d’argent des encens attiédis,
    Vers l'illusoire azur que fleurit de lumières
    Le prestige ancestral des ferveurs coutumières,
    Par l’apparition des pâles paradis,

    Elles montent, et, comme une onde,
    Elles enveloppent le monde
    D’un attentif...