• Hâtez-vous, vieillard, il est l'heure,
    Le soleil baisse à l'horizon,
    Pour regagner votre demeure,
    Suivez ce sentier de gazon.
    Mais vos yeux affaiblis par l'âge,
    En trouveront-ils le chemin ? (bis.)
    Je vais vous conduire au village,
    Vieillard, donnez-moi votre main. (bis.)

    J'aperçois au loin la fontaine
    Qui nous rafraîchit en été,
    ...

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    Atque equidem, extremo ni jam sub fine laborum
    Vela traham, et terris festinem advertere proram, etc.
    (Géorgiques, liv. IV.)

    Si mon vaisseau déjà, prêt à toucher les bords,
    Vers le but désiré ne tournait ses efforts,
    Poète des jardins, je chanterais peut-être
    La culture des fleurs et la rose champêtre.
    Je décrirais l’acanthe...

  • Prêt, dès l’aube, à déloger,
    Je rentre avec la nuit noire.
    J’ai dans mon puits de quoi boire,
    Dans mon champ de quoi manger…

    À l’empereur suis-je pas étranger !…

    (Auteur chinois inconnu.)

  • Le vieillard chaque jour dans plus d'ombre s'éveille ;
    A chaque aube il est mort un peu plus que la veille.
    La vie humaine, ce noeud vil,
    Se défait lentement, rongé par l'âme ailée ;
    Le sombre oiseau lié veut prendre sa volée
    Et casse chaque jour un fil.

    Ô front blanc qu'envahit la grande nuit tombante,
    Meurs ! tour à tour ta voix, ta force...