On dit qu’au vieux David, pale et transi par l’âge,
Tandis qu’autour de lui fumaient les trépieds d’or,
Et que des grands lions la dépouille sauvage
S’enroulait à son sein, sans réchauffer encor,
Pour réveiller le maître, en sa couche glacée,
Un serviteur fidèle, un soir, vint amenant
Superbe et demi-nue, et la tête baissée,
La brune Abizaïg...