Agosto de 1920
(Vega de Zujaira)
Junta tu roja boca con la mía,
¡Oh Estrella la gitana!
Bajo el oro solar del mediodía
Morderá la manzana.
En el verde olivar de la colina
Hay una torre mora
Del color de tu carne campesina
Que sabe a miel y aurora.
Me...
Ne vous souvient-il pas d’une existence exquise,
Au temps joli qui vit fleurir la Pompadour ?
Lors, on vous saluait en soupirant : « Marquise ! »
On m’honorait comme un très digne abbé de cour.
Vous me laissiez parfois, quand languissait le jour,
Vous prêcher, tout confit en l’onction requise,
Quelque homélie assez incandescente pour
Mettre la mer à...
Comme il faudrait, reine de mes amours,
Un rythme aux précieux contours
Pour célébrer l’originalité
De ta fière beauté,
Je ne saurais, vois-tu,...
Tu m’as, ces pâles jours d’automne blanc, fait mal
À cause de tes yeux où fleurit l’animal,
Et tu me rongerais, en princesse Souris,
Du bout fin de la quenotte de ton souris,
Fille auguste qui fis flamboyer ma douleur
Avec l’huile rancie encor de ton vieux pleur !
Oui, folle, je mourrais de ton regard damné.
Mais va (veux-tu ?) l’étang là dort...
Émilienne,
Vous nous faites voir vos deux cuisses,
Laissez-moi vous montrer les miennes,
C’est le moins que faire je puisse.
Pour vous c’est un marché, je crois,
Avantageux, car j’en ai trois,
Vu qu’il m’en pousse une troisième
Au même instant que je vous vois,
Beauté que j’aime...
Damon voyant Clarice peinte, Soudain en ressentit l’atteinte ; Il s’écria dans ce moment : ...
J’ai voulu des jardins pleins de roses fleuries,
J’ai rêvé de l’Éden aux vivantes féeries,
De lacs bleus, d’horizons aux tons de pierreries ;
Mais je ne veux plus rien ; il suffit que tu ries.
Car, roses et muguets, tes lèvres et tes dents
Plus que l’Éden, sont but de désirs imprudents,
Et tes yeux sont des lacs de saphirs, et dedans
S’...
Mes vers, sur les lames d'ivoire De votre carnet, font semblant D'imiter la floraison noire Des cheveux sur votre cou blanc.
Il faudrait d'immortelles strophes A votre charme triomphal, Quand dans un tourbillon d'étoffes Vous entrez follement au bal.
Le sein palpite sous la gaze Et, fermés à demi, les yeux Voilent leurs éclairs de...
Quand je mourrai, ce soir peut-être, Je n'ai pas de jour préféré, Si je voulais, je suis le maître, Mais... ce serait mal me connaître, N'importe, enfin, quand je mourrai.
Mes chers amis, qu'on me promette De laisser le bois... au lapin, Et, s'il vous plaît, qu'on ne me mette Pas, comme une simple allumette, Dans une boîte de sapin ;...
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