• Je vous salue, heures silencieuses, que l’étoile du soir ba-
    lance autour de mon front pour l’inspirer ! Oh ! ne fuyez point
    sans me bénir, sans me laisser quelques pensées divines !

    À la porte du ciel, un esprit a parlé ainsi : « Hâtez-vous,
    heures saintes, qui dépassez si rarement les portes dorées des
    cieux, allez vers ce jeune homme,

    ...
  • AGENOUILLÉE au bord de l’eau limpide et vaste,
    Les cheveux dénoués, la vierge enthousiaste
    S’appuie au parapet qui la tient en prison ;
    Près d’elle est un fanal dont la lueur frissonne.
    Du reste, pas un bruit, pas une ombre ; personne !
    L’onde immense se perd dans l’immense horizon.

    Rien ! excepté là-bas la blancheur de deux voiles
    Qui, comme les...

  •  
    Un oiseau solitaire aux bizarres couleurs
    Est venu se poser sur une enfant ; mais elle,
    Arrachant son plumage où le prisme étincelle,
    De toute sa parure elle fait des douleurs ;

    Et le duvet moelleux, plein d’intimes chaleurs,
    Épars, flotte au doux vent d’une bouche cruelle.
    Or l’oiseau, c’est mon cœur ; l’enfant coupable est celle,
    Celle dont...

  • If with light head erect I sing,
    Though all the Muses lend their force,
    From my poor love of anything,
    The verse is weak and shallow as its source.

    But if with bended neck I grope
    Listening behind me for my wit,
    With faith superior to hope,
    More anxious to keep back than forward it,—

    Making my soul accomplice there
    ...

  • Life of Ages, richly poured,
    Love of God, unspent and free,
    Flowing in the Prophet’s word
    And the People’s liberty!

    Never was to chosen race
    That unstinted tide confined;
    Thine is every time and place,
    Fountain sweet of heart and mind!

    Secret of the morning stars,
    Motion of the oldest hours,
    Pledge through...

  • Un oiseau solitaire aux bizarres couleurs
    Est venu se poser sur une enfant ; mais elle,
    Arrachant son plumage où le prisme étincelle,
    De toute sa parure elle fait des douleurs ;

    Et le duvet moelleux, plein d'intimes chaleurs,
    Épars, flotte au doux vent d'une bouche cruelle.
    Or l'oiseau, c'est mon coeur ; l'enfant coupable est celle,
    Celle dont je...