Le soir, lorsque le vent qui souffle des prairies
Emporte les parfums des luzernes fleuries,
L’odeur des chênes verts et les senteurs des blés,
Les cœurs les plus prudents se sont sentis troublés ;
L’invincible besoin d’aimer qui nous tourmente
Fait que les moins...
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Dans le ciel du couchant, délicat, tendre et clair, Dans ton petit jardin nous marchions pas à pas, |
Tu marchais tout en noir, avec un voile bleu. Tu courais sans m’attendre au milieu des taillis. |
Il avait la face pâlotte, Quelque rayon d’humeur falotte |
L’aube est volcan ; midi, fournaise ; août fait éclore Que faire par ce temps de chaleur qui dévore ? |
Non loin du pavillon que les fleurs ont caché,
L’ombre du mur voisin vient tomber à nos pieds |
Des Groënlands et des Norvèges C’est un parc scandinave, aux sapins toujours verts, |
Oh ! les longs, longs baisers sur sa bouche et ses yeux, |
La pleine mer moutonne au loin sur les brisants. |
Le ciel est pâle, et la rosée Les lointains ont des tons de mauve, La vendange est faite en Bourgogne ; |