J’écoute en moi des voix funèbres
Clamer transcendentalement,
Quand sur un motif allemand
Se rythment ces marches célèbres.

Au frisson fou de mes vertèbres
Si je sanglote éperdument,
C’est que j’entends des voix funèbres
Clamer...

 
Toi, dont les longs doigts blancs de statue amoureuse,
Agiles sous le poids des somptueux anneaux,
Tirent la voix qui berce et le sanglot qui creuse
Des entrailles d’acier de tes grands pianos,

Toi, le cœur inspiré qui veut que l’Harmonie
Soit une mer où...

 

Quand, rêvant de la morte et du boudoir absent,
Je me sens tenaillé des fatigues physiques,
Assis au fauteuil noir, près de mon chat persan,
J’aime à m’inoculer de bizarres musiques,
Sous les lustres dont les étoiles vont versant
Leur sympathie au deuil des...

« Enfin l'ire du ciel et sa fatale envie,
Dont j'avais repoussé tant d'injustes efforts,
Ont détruit ma fortune, et sans m'ôter la vie,
        M'ont mis entre les morts.

« Henri, ce grand Henri, que les soins de nature
Avaient fait un miracle aux yeux de l'...

Enfin l'ire du ciel et sa fatale envie,
Dont j'avais repoussé tant d'injustes efforts,
Ont détruit ma fortune, et, sans m'ôter la vie,
M'ont mis entre les morts.

Henri, ce grand Henri, que les soins de nature
Avaient fait un miracle aux yeux de l'univers
...

[?] Qu'est-ce donc de la vie où l'homme se plaît tant ?
Ce n'est ,qu'une fumée ou qu'un ombre inconstant,
Une frêle vapeur, à l'instant consumée,
Un songe fabuleux, qui passe en un moment.
Quel fol est donc celui qui chérit tellement
Un songe, une vapeur, un ombre,...