• Tandis que dans l’air lourd les follets obliques
    Vaguent perfidement au-dessus des trous,
    Les grands oiseaux de nuit au plumage roux
    Poussent lugubrement des cris faméliques,
    Diaboliques
    Sur les houx...

  • Ce spectre singulier n'a pour toute toilette,
    Grotesquement campé sur son front de squelette,
    Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
    Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
    Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
    Qui bave des naseaux comme un épileptique.
    Au travers de l'espace ils s'enfoncent tous deux,

    Et foulent l'infini d'un sabot...

  • Casqués de leurs shakos de riz,
    Vieux de la vieille au mousquet noir,
    Les hauts toits, dans l'hivernal soir,
    Montent la consigne à Paris.

    Les spectres sur le promenoir
    S'ébattent en défilés gris.
    Restons en intime pourpris,
    Comme cela, sans dire ou voir...

    Pose immobile la guitare,
    Gretchen, ne distrais le bizarre
    Rêveur...