• Les hommes sont aux champs et chaque maison vide,
    Muette et close aux feux étouffés du soleil,
    Sous le poids lourd d’un ciel à l’ardoise pareil,
    S’endort dans la torpeur de son ombre livide.

    Miroitement aigu dans ce calme de mort,
    La tuile qui reluit a des éclairs farouches
    Et sur le fumier vibre un tourbillon de mouches,
    Sous les traits acérés du...

  • Si vif luit le caillou qu’on dirait des sardoines ;

    L’été touffu s’enchevêtre dans les fourrés ;
    La fleur écoute, au bord des longs chemins dorés,
    La fragile chanson du vent dans les avoines.

    On coupe, à tour de bras,
    Les seigles déjà mûrs et les orges là-bas ;
    Des troupes de pigeons volent de chaume en chaume ;
    La...