Wo du auch wandelst, ach! an seiner gold'nen Kette
Folgt dir mein ganzes Herz voll Huldigungen nach!
Als ob mein Wesen sich in dein's verflochten hätte,
So denk' ich dein, den langen Tag;
So denk' ich dein im Schoß der mohnberaubten Nächte,
Und drückt der Schlaf einmal mein müdes Auge zu,
Auch dann bist...
-
-
Est-ce un crime, dis-moi ? suprême Intelligence,
De vouloir pénétrer ta sainte Providence ;
De questionner sur toi tes enfants et ton ciel ;
De briser pour te voir l'hostie à ton autel ;
Inquiet de mes vingt ans, au seuil de la carrière,
De donner une larme à l'humaine misère,
Et, feuille abandonnée aux bises du matin,
De tournoyer, cherchant... -
Homme, qu’est-ce que c’est que tes cérémonies
Misérables, devant les choses infinies ?
A quoi bon tes poeans, tes chants, tes hosannas ?
Pourquoi, n’ayant pas plus de jours que tu n’en as,
Prier au pied d’un tas d’autels contradictoires ?
Quelle manie, atome en proie aux purgatoires,
As-tu d’interpeller les cieux ? et quel besoin
De prendre l’... -
Mais quelqu’un me vient-il en aide, ô nuit farouche ?
J’écoutais, j’entendis. Ombre obscure ! Une bouche
Parlait, et dégageait de la brume en parlant.— « La croyance est une hydre et vous ronge le flanc.
Niez tout. O vivants, l’atome sort, puis rentre.
Pas de ciel, pas d’enfer. L’ombre éparse. Aucun centre.
Rien n’existe en deçà, rien n’existe au... -
Et j’entendais des voix au milieu des nuées ;
Un divin chant d’extase, un noir bruit de huées
Passait.UNE VOIX
Le cheval doit être manichéen.
Arimane lui fait du mal, Ormus du bien ;
Tout le jour, sous le fouet il est comme une cible,
Il sent derrière lui l’affreux maître invisible,
Le démon inconnu qui l’accable de... -
As-tu vu méditer les ascètes terribles ?
Ils ont tout rejeté, talmuds, korans et bibles.
Ils n’acceptent aucun des védas, comprenant
Que le vrai livre s’ouvre au fond du ciel tonnant,
Et que c’est dans l’azur plein d’astres que flamboie
Le texte éblouissant d’épouvante ou de joie.
Contemplant ce qui n’a ni bord, ni temps, ni lieu,
Absorbés dans... -
L'Empereur, - père de toutes les croyances, et estimant en
chacune d'entre elles la Raison qui est une, - veut que ceci,
prêt à s'effacer par négligence, soit reporté sur une table
neuve et marqué du sceau de son règne :
L'Etre admirable, n'est-ce pas l'Unité-Trine, le Seigneur sans
origine, Oloho ? Il a divisé en croix les Parties du monde ;
décomposé l'...