Le vautour affamé qui du vieil Prométhée
Becquette sans repos le poumon renaissant,
Et le vase maudit où le dieu punissant
Envoya nos malheurs au fol Epiméthée,
Celui par qui amont est la pierre portée,
Celui qui altéré vit dans l'eau languissant,
Celles qui vont en vain leurs cuves remplissant,
Ce n'est que fiction à plaisir rapportée.
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Amour m'a fait un second Prométhée
Que le vautour va sans fin dévorant,
Un papillon qui va s'enamourant
De la clarté qui lui est présentée,
Un seul Phénix à la flamme apprêtée
Qui pour autrui tout soudain va mourant,
Icare aussi dont la chute éventé
Refroidit ceux qui haut vont aspirant,
Je suis encore un Tantal' misérable,
Sisyph...