J’étais parti, voyant le ciel limpide et clair
Et les chemins séchés, afin de prendre l’air,
D’ouïr le vent qui pleure aux branches du mélèze,
Et de mieux travailler : car on est plus à l’aise,
Pour méditer le plan d’un drame projeté,
Refondre un vers pesant et sans grâce jeté,
Ou d’une rime faible, à sa sœur mal unie,
Par un son plus exact...
-
-
C’est le grand réservoir où toute vie abonde,
Le verdoyant congrès des arbustes du monde,
Où tout homme qui rêve à son pays absent
Retrouve ses parfums et son air caressant.
(BARTHÉLEMY et MÉRY.)Quand un voile brumeux enveloppe Lutèce,
Quand mon front obscurci s’incline de tristesse,
Comme un arbuste frêle où soupire le vent,... -
Insectes bourdonnants ; papillons ; fleurs ailées ;
Aux touffes des rosiers lianes enroulées ;
Convolvulus tressés aux fils des liserons ;
Pervenches, beaux yeux bleus qui regardez dans l'ombre ;
Nénufars endormis sur les eaux ; fleurs sans nombre ;
Calices qui noyez les trompes des cirons !Fruits où mon Dieu parfume avec tant d'...
Le sage aime la paix et la douceur des plantes,
Leurs regards féminins et leur sérénité,
Et le sage aime aussi les bêtes nonchalantes
Qui dorment près de lui dans l'immobilité.
Le soir, quand il succombe au lourd poids de la vie,
Qu'il est las de penser et de rêver toujours,
Il va parmi les bois, et sa tristesse envie
Les fleurs qui vont s'ouvrir à de...Sonnet
Sous ces arbres chéris, où j'allais à mon tour
Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine,
Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine
Disputait au printemps tous les parfums du jour ;
Des enfants étaient là qui jouaient alentour ;
Et moi, pensant à vous, j'allais traînant ma peine ;
Et si de mon chagrin vous êtes...