Le Soleil se leva, ce matin-là, si terne,
Que l’on eût dit un « bren » au fond d’une citerne.
Ce n’était pas, comme on peut croire, au ciel brouillé,
Un soleil qui n’est point encor débarbouillé
Des brumes de la nuit, ni, non plus, une éclipse…
Les savants qui...

Oh ! les durs, durs pavés
Pour les petits pieds nus
Des enfants perdus,
Des enfants trouvés !

Oh...

Bien que je vous admire fort,
Dites-moi, docteur Rutherford ;
Pour être Américaine,
Votre invention de ce jour,
N’est guère, à parler sans détour,
...

… Quant à moi, dès que je connus
Que les assassins étaient nus,
Sans perdre une seconde,
Et de mon pas le plus léger,
J’allai chez Monsieur Bérenger,
...

Jardin habité par le suave Ariel
Où viennent se griser de parfum et de miel
Les papillons poudrés et les blondes abeilles,
Ô Vin ! fais mon cœur chaud et mes lèvres vermeilles !

Orgie étourdissante où filles et garçons...

S’il est quelques poupées
Encore inoccupées
Jusqu’à ce jour ici,
Quelques jeunes personnes
Mignottes et mignonnes
Et bien faites aussi,

Il nous en faut quarante
Pour la saison courante,
À l’...

On ne cesse pas de s’instruire.
Ne me suis-je pas laissé dire
Qu’on trouve de l’or dans le Vin ?
Non pas de cet « or pour concierge
Au jour de l’an »… non, de l’or vierge
Pur, ductile, de l’or, enfin.

Voilà qui n’est pas, je t’assure,
Pour m’étonner...

Quand Muzzafer-Eddin dans sa Perse caduque,
Sur son auto-lit-piano,
Fut de retour, il fit venir son grand Eunuque,
...

C’est généralement le soir
Qu’il opère, dans un coin sombre.
Rapport au sergot, ce rasoir,
Dont il redoute même l’ombre.

Lorsque vous passez près de lui,
Il prend un air de circonstance,
Pour vous raconter son ennui,
Et réclamer votre assistance.

...

Autrefois, nos belles années
S’en allaient tout droit devant elles,
Et s’imaginaient immortelles
Leurs éphémères destinées.

Folles, rieuses, mal peignées
En désordre, ces jeunes fées
Galopaient, de ciel...