Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J'ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre,
Comme en un songe où tu te vois A toi-même inconnue, Tu n'étais plus, - errante et nue, - Qu'une image sans voix ;
Et la...
|
Comme les dieux gavant leur panse, Les Prétendants aussi. Télémaque en est tout ranci : Il pense à la dépense.
Neptune soupe à Djibouti, (Près de la mer salée). Pénélope s'est en allée. Tout le monde est parti.
Un poète, que nuls n'écoutent,...
|
Ô qu'une sagesse profonde, Aux aventures de ce monde Préside souverainement : Et que l'audace est mal apprise De ceux qui font une entreprise, Sans douter de l'événement.
Le renom que chacun admire, Du prince qui tient cet empire, Nous avait fait...
|
Enfin les dieux bénins ont exaucé mes cris ! La beauté qui me blesse, et qui tient mes esprits En langueur continue, Languit dedans un lit d'un mal plein de rigueur, Son beau teint devient pâle, et sa jeune vigueur Peu à peu diminue.
Plus grand heur en ce...
|
Au temps qu'Amour, d'hommes et Dieux vainqueur, Faisait brûler de sa flamme mon coeur, En embrasant de sa cruelle rage Mon sang, mes os, mon esprit et courage, Encore lors je n'avais la puissance De lamenter ma peine et ma souffrance ; Encor Phébus, ami des lauriers...
|
On ne peut trop louer trois sortes de personnes : Les Dieux, sa Maîtresse, et son Roi. Malherbe le disait ; j'y souscris quant à moi : Ce sont maximes toujours bonnes. La louange chatouille et gagne les esprits ; Les faveurs d'une belle en sont souvent le prix. ...
|
Vous, ô Dieux, qui à vous presque égalé m'avez, Et qu'on feint comme moy serfs de la Cyprienne : Et vous doctes amans, qui d'ardeur Delienne Vivans par mille morts vos ardeurs écrivez :
Vous esprits que la mort n'a point d'amour privez, Et qui encor au frais de...
|
C'était alors que le présent des dieux Plus doucement s'écoule aux yeux de l'homme, Faisant noyer dedans l'oubli du somme Tout le souci du jour laborieux;
Quand un démon apparut à mes yeux Dessus le bord du grand fleuve de Rome, Qui, m'appelant du nom dont je...
|
Astres cruels, et vous dieux inhumains, Ciel envieux, et marâtre nature, Soit que par ordre ou soit qu'à l'aventure Voise le cours des affaires humains,
Pourquoi jadis ont travaillé vos mains A façonner ce monde qui tant dure ? Ou que ne fut de matière aussi...
|
|
|
|