Ma nef passe au destroit d’une mer couroucée,
Toute comble d’oubly, l’hiver à la minuict ;
Un aveugle, un enfant, sans soucy la conduit,
Desireux de la voir sous les eaux renversée.
Elle a pour chaque rame une longue pensée
Coupant, au lieu de l’eau, l’espérance qui fuit ;
Les vents de mes soupirs, effroyables de bruit,
Ont arraché...
Ma nef passe au destroit d'une mer couroucée,
Toute comble d'oubly, l'hiver à la minuict ;
Un aveugle, un enfant, sans soucy la conduit,
Desireux de la voir sous les eaux renversée.
Elle a pour chaque rame une longue pensée
Coupant, au lieu de l'eau, l'espérance qui fuit ;
Les vents de mes soupirs, effroyables de bruit,
Ont arraché la voile à leur...