Oh ! quelle accablante chaleur !
On dirait que le ciel va toucher la montagne.
Vois ce nuage en feu qui rougit la campagne :
Quels éclairs! quel bruit sourd! ne t’en va pas; j’ai peur!...
|
Aux petits des oiseaux il donne la pâture, Cher... |
De ses fuseaux légèrement blessée, Pourquoi tes yeux, pleins d’une pitié tendre, |
C’est en vain que l’on nomme erreur |
Inexplicable cœur, énigme de toi-même, Si l’horizon plus clair me permet de sourire, |
Le printemps est si beau ! Sa chaleur embaumée |
Te souvient-il, ô mon âme, ô ma vie, |
Armé du fouet vengeur, le Christ, en sa justice, |
Hélas ! Que je dois à vos soins ! Pressez votre main sur mon cœur |
J’ai tout perdu ! mon enfant par la mort, Mais, cet enfant, cet orgueil de mon âme, |