• Pour vous, m'amour desirée,
    Ay joye si adirée,
    Sanz mentir,
    Qu'adès vouldroye sentir
    La mort, pour estre tirée
    Du mal qui m'a empirée,
    Et si ne m'en puis partir.

    Ne, pour tost estre curée
    La peine qu'ay endurée,
    Consentir
    Ne me puis ne assentir
    A autre amour procurée;
    J'en seroye perjurée,
    Et si ne m'en puis partir...


  • ...

  • Une étoile d’or là bas illumine
    Le bleu de la nuit, derrière les monts ;
    La lune blanchit la verte colline :
    Pourquoi pleures-tu, petite Christine?
         Il est tard, dormons.

    — Mon fiancé dort sous la noire terre,
    Dans la froide tombe il rêve de nous.
    Laissez-moi pleurer, ma peine est amère ;
    Laissez-moi gémir et veiller, ma mère ;
         ...

  • The beauty of the northern dawns,
        Their pure, pale light is thine;
    Yet all the dreams of tropic nights
        Within thy blue eyes shine.
    Not statelier in their prisoning seas
        The icebergs grandly move,
    But in thy smile is youth and joy,
        And in thy voice is love.

    Thou art like Hecla’s crest that stands
        So...

  • Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
    Fuis, clair déluge ! Voici l'ombre des routes.
    Dans les saules, dans la vieille cour d'honneur,
    L'orage d'abord jette ses larges gouttes.

    Ô cent agneaux, de l'idylle soldats blonds,
    Des aqueducs, des bruyères amaigries,
    Fuyez ! plaine, déserts, prairie, horizons
    Sont à la toilette rouge de l'orage !

    ...

  • Une étoile d'or là-bas illumine
    Le bleu de la nuit, derrière les monts.
    La lune blanchit la verte colline :
    - Pourquoi pleures-tu, petite Christine ?
    Il est tard, dormons.

    - Mon fiancé dort sous la noire terre,
    Dans la froide tombe il rêve de nous.
    Laissez-moi pleurer, ma peine est amère
    Laissez-moi gémir et veiller, ma mère :
    Les pleurs me...