Comment, mon très obscur et très cher homonyme,
En un recueil de vers fait par un anonyme
Dont je suis l’heureux possesseur,
Frondant de tes voisins la grasse platitude,
Ai-je vu ce sonnet d’une fière attitude,
Ô Nicolas Le Vavasseur ?
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Résignée et soumise au Dieu de l’univers, Les printemps alternés succèdent aux hivers, |
À quoi sert un brin d’herbe? — À rien, — C’est notre pain quotidien, |
Novembre va finir et les Avents sont proches. |
Sous l’ombrage d’une treille, |
Le jeune philosophe et la vieille portière Les plus doux oreillers lui servent de litière, |
C’est moi qui suis Dragon, le chien de ce troupeau Est moins berger que moi qui n’ai rien que ma peau. |
Tondu, pelé, galeux, sans paille dans sa niche, Il s’assied à sa porte, il grelotte, il pleurniche, |
La bande de corbeaux qui dort dans la ramée L’oiseau cherche des vers dans la terre semée, |
Six heures du matin, dimanche. C’est dimanche, Le cheval de labour se repose ; il se penche |