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    Je vis la Mort, je vis la Honte ; toutes deux
    Marchaient au crépuscule au fond du bois hideux.

    L’herbe informe était brune et d’un souffle agitée.

    Et sur un cheval mort la Mort était montée ;
    La Honte cheminait sur un cheval pourri.

    Des vagues oiseaux noirs on entendait le cri.

    Et la Honte me dit : — Je m’appelle la Joie.
    Je vais au bonheur...

  • Passants, ne cherchez plus dessous l'Orque infernal,
    D'Ixion, de Sisyphe et des Bellides soeurs,
    Comme aux siècles passés, les travaux punisseurs,
    Ni l'importune soif du malheureux Tantale.

    N'y cherchez plus le feu du serviteur d'Omphale,
    Ni du fils d'Agénor les oiseaux ravisseurs,
    Le fuseau, le travail, les oiseaux meurtrisseurs,
    Ni l'effroyable...