• La nature est pleine d'amour,
    Jeanne, autour de nos humbles joies ;
    Et les fleurs semblent tour à tour
    Se dresser pour que tu les voies.

    Vive Angélique ! à bas Orgon !
    L'hiver, qu'insultent nos huées,
    Recule, et son profil bougon
    Va s'effaçant dans les nuées.

    La sérénité de nos coeurs,
    Où chantent les bonheurs sans nombre,
    ...

  • Ne me sois pas marâtre, ô nature chérie,
    Redonne un peu de sève à la plante flétrie
    Qui ne veut pas mourir ;
    Les torrents de mes yeux ont noyé sous leur pluie
    Son bouton tout rongé que nul soleil n'essuie
    Et qui ne peut s'ouvrir.

    Air vierge, air de cristal, eau, principe du monde,
    Terre qui nourris tout, et toi, flamme féconde,
    Rayon de l'oeil de...

  • Comme un corps féminin que la mère Nature
    N'a point favorisé de présent gracieux
    S'efforce vainement, d'un art industrieux,
    A vouloir déguiser sa première figure,

    Ainsi l'illustre honneur par qui ma vie endure,
    Sans être atteint du dard du premier né des dieux,
    S'ombre inutilement pour complaire à mes yeux,
    Car la bonne amitié n'a point de...

  • Je ne veux point fouiller au sein de la nature,
    Je ne veux point chercher l'esprit de l'univers,
    Je ne veux point sonder les abîmes couverts,
    Ni dessiner du ciel la belle architecture.

    Je ne peins mes tableaux de si riche peinture,
    Et si hauts arguments ne recherche à mes vers :
    Mais suivant de ce lieu les accidents divers,
    Soit de bien, soit de mal, j'...

  • Qui voudra voir tout ce qu'ont pu nature,
    L'art et le ciel, Rome, te vienne voir :
    J'entends s'il peut ta grandeur concevoir
    Par ce qui n'est que ta morte peinture.

    Rome n'est plus : et si l'architecture
    Quelque ombre encor de Rome fait revoir,
    C'est comme un corps par magique savoir
    Tiré de nuit hors de sa sépulture.

    Le corps de Rome en...

  • Ô marâtre nature (et marâtre es-tu bien,
    De ne m'avoir plus sage ou plus heureux fait naître),
    Pourquoi ne m'as-tu fait de moi-même le maître,
    Pour suivre ma raison et vivre du tout mien ?

    Je vois les deux chemins, et ce mal, et de bien :
    Je sais que la vertu m'appelle à la main dextre,
    Et toutefois il faut que je tourne à semestre,
    Pour suivre un...

  • Si la vertu, qui est de nature immortelle,
    Comme immortelles sont les semences des cieux,
    Ainsi qu'à nos esprits, se montrait à nos yeux,
    Et nos sens hébétés étaient capables d'elle,

    Non ceux-là seulement qui l'imaginent telle,
    Et ceux auxquels le vice est un monstre odieux,
    Mais on verrait encor les mêmes vicieux
    Epris de sa beauté, des beautés la...

  • Growth of Man — like Growth of Nature —

    Gravitates within —

    Atmosphere, and Sun endorse it —

    Bit it stir — alone —


    Each — its difficult Ideal

    Must achieve — Itself —

    Through the solitary prowess

    Of a Silent Life —


    Effort — is the sole condition —

    Patience...

  • How Human Nature dotes

    On what it can't detect.

    The moment that a Plot is plumbed

    Prospective is extinct —


    Prospective is the friend

    Reserved for us to know

    When Constancy is clarified

    Of Curiosity —


    Of subjects that resist

    Redoubtablest is this
    ...

  • I thought that nature was enough

    Till Human nature came

    But that the other did absorb

    As Parallax a Flame —


    Of Human nature just aware

    There added the Divine

    Brief struggle for capacity

    The power to contain


    Is always as the contents

    But give a Giant room...