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    I

    Le chêne aux flancs noueux dans l'herbe est couché mort ;
    Mais du vieux bûcheron c'est le dernier effort ;
    Il pose sa cognée et s'accoude au long manche ;
    Il se courbe, en soufflant, le pied sur une branche ;
    Son morceau de pain noir est gagné pour demain ;
    Et, s'essuyant le front du revers de la main :

    « Triste et rude métier que de porter...

  • Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée,
    Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
    Gémissant et courbé marchait à pas pesants,
    Et tâchait de gagner sa chaumine enfumée.
    Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
    Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
    Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
    En est-il un plus pauvre en la machine...