Réveillez-vous, arbres des bois !
Tressaillez toutes à la fois,
Forêts profondes !
Et, loin des rayons embrasés,
À la fraîcheur de nos baisers
Livrez vos ondes !
Aimez-nous !
Chantez tous,
Pins et houx,
Fougères !
Nous passons,
...
Réveillez-vous, arbres des bois ! Aimez-nous ! |
Bois chenus ! ah ! vent d’automne ! Sous ma nef, ah ! l’eau moutonne, Quels regrets, ah ! l’... |
Petits serins, petits moineaux, Mouron ! mouron ! Au long des prés et des ruisseaux, |
Je la vis seule, aux derniers rangs assise ; Sa main mignarde, aux gestes ambigus, |
L’Aube aux pieds d’argent descend des montagnes ; Les sentiers couverts de mousse et de thym |
Savez-vous, gens de Paris, Quand, au long des boulevards, Savez-... |
Salut, Sempronius, mortel inimitable ! |
I Soulevant le rideau des ombres, Et sur le vert tapis des mousses |
L’ombre descend, la terre est brune, Du vieux tronc qu’un lierre festonne |
Toute chose, ici-bas, cherchant Dieu comme un pôle, Le cèdre du Liban, loin de la roche nue, |