• Quelle horreur, quel effroi, quel brouillard, quelle nuit,
    S'amasse sur ce lieu privé de la lumière !
    L'air s'est noirci partout, ô ma douce guerrière,
    Depuis que ton bel oeil ici plus ne reluit.

    Le Soleil amoureux de ta beauté te suit,
    Les Grâces, les Amours, ne te laissent derrière,
    Amour qui tient mon âme en tes yeux prisonnière
    Appelle à soi...

  • Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage
    Afflige, brûle, étonne et saccage mes sens ?
    Ah ! c'est pour ne pouvoir en l'ardeur que je sens
    Adorer ma déesse. Est-il plus grande rage ?

    Servir, parler et voir, dévot lui rendre hommage,
    Se brûler au brasier de ces flambeaux luisants,
    Pourrait anéantir tous mes travaux présents,
    Mais las !...