1.
Die Dellmane krigt einen Stoß/
die Dellmane/ die sich in Seiden
in Gold und Perlen liesse kleiden/
geht iezt entehret/ nakt und bloß.
Nu kan ich meinen Schimpff verschmerzen
es trifft dich mein gewünschter...
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1.
Charille wird mir abgerissen/
und du verbeutst/ ich solte nicht
mit Trähnen waschen mein Gesicht.
ach! solt' ich sie mit Freuden missen/
Filander/ die mir in Gefahr
Trost/ Lust in allen Sorgen war.... -
1.
Laß uns/ Kind/ der Jugend brauchen/
weil uns noch die Schönheit blüht:
Wenn die Geister einst verrauchen
und die Todten-farb' umzieht
unser runzlichtes Gesichte:
Wer begehrt denn unsern Kuß?
Nimm... -
5
Tu corazón, una naranja helada
con un dentro sin luz de dulce miera
y una porosa vista de oro: un fuera
venturas prometiendo a la mirada.Mi corazón, una febril granada
de agrupado rubor y abierta cera,
que sus tiernos collares te ofreciera
con una obstinación enamorada.¡Ay, qué acometimiento de quebranto
ir a tu corazón... -
A travers les soupirs les plaintes et le râle
Poursuivons jusqu'au bout la funèbre spirale
De ses détours maudits.
Notre guide n'est pas Virgile le poëte,
La Béatrix vers nous ne penche pas la tête
Du fond du paradis.Pour guide nous avons une vierge au teint pâle
Qui jamais ne reçut le baiser d'or du hâle
Des... -
Toi qui fus des plaisirs le délicat arbitre,
tu languis, cher abbé ; je vois, malgré tes soins,
que ton triple menton, l’honneur de ton chapitre,
aura bientôt deux étages de moins.
Esclave malheureux du chagrin qui te dompte,
tu fuis un repas qui t’attend !
Tu jeûnes comme un pénitent ;
pour un chanoine quelle honte !
Quels maux si rigoureux... -
Un baudet fut élu, par la gent animale,
Juge d’une chambre royale :
C’est l’homme qu’il nous faut ! disaient autour de lui
Ses amis accourus tout exprès au concile ;
Simple dans son maintien et dans ses goûts facile,
Il sera de Thémis l’incomparable appui ;
Et de plus il rendra sentences non pareilles,
Puisque, tenant du Ciel les plus longues oreilles... -
Cependant s'avançaient ces machines mortelles
Qui portaient dans leur sein la perte des rebelles ;
Et le fer et le feu, volant de toutes parts,
De cent bouches d'airain foudroyaient leurs remparts.
Les Seize et leur courroux, Mayenne et sa prudence,
D'un peuple mutiné la farouche insolence,
Des docteurs de la loi les scandaleux discours,
Contre le... -
CHANSONS DU SOIR
Après un jour d’été, quand la ville s’endort,
Qu’elle étouffe l’écho de ses rumeurs dernières ;
Quand les lampes du soir dans les maisons du port
S’allument, et sur l’eau projettent leurs lumières,Le long des quais obscurs, il est doux d’écouter,
Dans cet apaisement des heures recueillies,Les airs...
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Ah ! Que la vague au loin est sombre !
Que la nue épaissit son ombre !
Quelle heure est-il ? Ah ! Dans mon cœur,
Cieux, versez donc votre lueur.De mon chant j’ai perdu la trace,
Et ma stance en ma nuit s’efface.
Mon chant se tait, mon pas se perd ;
Éclairez-moi dans mon désert.
Quelle heure est-il ? Ah ! Sur la grève
Une étoile...