• Lorsque je serai mort, toi qui as des yeux bleus
    couleur de ces petits coléoptères bleu de feu
    des eaux, petite jeune fille que j’ai bien aimée
    et qui as l’air d’un iris dans les fleurs animées,
    tu viendras me prendre doucement par la main.
    Tu me mèneras sur ce petit chemin.
    Tu ne seras pas nue, mais, ô ma rose,
    ton col chaste fleurira dans ton...

  •  

    LORSQUE je serai mort, ― puisqu’il nous faut mourir, ―
    Mon âme reviendra sur la terre souffrir
    Avec vous, que l’exil ténébreux enlinceule,
    Afin qu’en votre nuit vous ne soyez pas seule.
    J’ai trop souvent pleuré vos chagrins ici-bas,
    Pour que de l’infini je ne descende pas
    Reprendre cette grave et fidèle habitude
    D’essuyer vos beaux yeux battus...