Notre cœur est semblable en notre sein de femme,
    Très chère ! Notre corps est pareillement fait.
    Un même destin lourd a pesé sur notre âme,
    Nous nous aimons et nous sommes l’hymne parfait.

    Je traduis ton sourire et l’ombre sur ta face....

 
Le couchant est semblable à la mort d’un poète…
Ah ! pesanteur des ans et des songes vécus !
Ici, je goûte en paix l’heure de la défaite,
Car le soir pitoyable est l’ami des vaincus.

Mes vers n’ont pas atteint à la calme excellence,
Je l’ai compris, et nul...

Son pas a la douceur des brises sous les branches,
Et les perles du gui, les violettes blanches
Parent suavement ses cheveux aux blonds verts.

Les...

 
    Le jour se glisse tel qu’un mauvais animal
    A travers mes vitraux pour surprendre mon mal !

    Le jour se glisse, ainsi qu’un serpent s’insinue,
    Dans mes regards… Il entre et voit mon âme nue.

    Il voit la vérité de mon trop grand amour,
    ...

Les mouettes s’en vont vers la mer, vers le Nord,
Affermissant leur vol pour la lutte et l’effort.
L’air du large frissonne et souffle dans leurs ailes…

...

 
Tu viendras, les yeux pleins du soir et de l’hier…
Et ce sera par un beau couchant sur la mer.

Frêle comme un berceau posé sur les flots lisses,
Notre barques sera pleine d’ambre et d’épices.

Les vents s’inclineront, soumis à mon vouloir.
Je te dirai : « ...

 
    I

    Ta robe participe à ton être enchanté,
    O ma très chère !… Elle est un peu de ta beauté.

    La respirer, c’est ton odeur que l’on dérobe.
    Ton cœur intime vit dans les plis de ta robe,

    L’odeur de nos baisers anciens est dans ses plis...

Dans le mystique soir d’avril, j’ai triomphé.
J’ai crié d’une voix de victoire : Elle est morte,
Et le tombeau sur Elle a refermé sa porte.
La nuit...

Elles sont le souvenir clair
De Celle qui mourut hier
Et qui dort entre quatre planches,
...

L’air pleure le printemps fervent.
Les arbres souffrent dans le vent,
Sans opulence et sans couronne…
Ah ! les violettes d’automne !

Tu viens,...