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    Pourquoi dans ta douleur croissante
    Nous fuir sans cesse et t’enfermer ?
    Ton cœur d’où la joie est absente,
    Poète, a-t-il cessé d’aimer ?

    L’arbre de tes belles années
    N’a point connu les durs hivers ;
    Pourquoi donc ces feuilles fanées
    Au lieu de rameaux frais et verts ?

    Le printemps fuit avec vitesse ;
    Les jours froids assez tôt...