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    À mon ami Eugène Crépet.

    Ô laboureur de l’âme, ô semeur éternel.
    Poète, avant le jour, loin du toit paternel,
    Sans écouter le chien qui gronde,
    Pars avec ta charrue et ton rude aiguillon :
    Tu sais que le temps presse, et qu’il faut au sillon
    Jeter tout l’avenir d’un monde.

    Il part ; la plaine immense, au lever du soleil,
    N’a pas...