C’est le gai rendez-vous des bêtes du bon Dieu,
L’endroit frais et charmant, le coin béni, le lieu
Cher aux petits oiseaux, aimé des libellules,
Où dame abeille accourt en quittant ses cellules,
Où le printemps se joue au pied des verts buissons,
Où l’écho ne redit...
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Tes yeux ont la couleur de la source où tu bois.
Ta voix, vive et légère, est comme l’eau qui fuit. |
Une eau vive étincelle en la forêt muette,
Ni les chèvres paissant les cytises amers |
Jeune, oh ! si jeune avec sa blancheur enfantine, |
Ils diront, mesurant la profondeur de l’onde Sans doute, il vient des monts avec un bruit immense ; |
Tout près du lac filtre une source, Elle murmure : « Oh ! quelle joie ! |
Sous la fenêtre au noir grillage, |
Une eau vive étincelle en la forêt muette, |
Source limpide et murmurante Le marbre arrondi de Carrare, Ton... |
Simple théâtre, en toi l’homme seul est acteur, |