O Versaille, ô bois, ô portiques,
Marbres vivants, berceaux antiques,
Par les dieux et les rois Élysée embelli,
A ton aspect, dans ma pensée,
Comme sur l’herbe aride une fraîche rosée,
Coule un peu de calme et d’oubli.
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Car ce qu’il cherche en vous, ô jardins de silence, |
Enfant qui reposez ignorant de la vie, Et que je viens trop tôt pour vous faire comprendre |
Versailles, tu n’es plus qu’un spectre de cité ; Quel appauvrissement ! quelle caducité ! |
I |
Ô Versaille, ô bois, ô portiques, |