Blessé d'une plaie inhumaine,
Loin de tout espoir de secours,
Je m'avance à ma mort prochaine,
Plus chargé d'ennuis que de jours.
Celle qui me brûle en sa glace,
Mon doux fiel, mon mal et mon bien,
Voyant ma mort peinte en ma face,
Feint hélas ! n'y connaître rien.
Comme un roc à l'onde marine
Elle est dure aux flots de mes pleurs...
-
-
Celui qui va disant que la mort inhumaine
Délivre un amoureux des liens de l'amour
Est privé de raison comme les nuits du jour,
Il ne sentit jamais le mal qui me pourmène,
Car la mort ne saurait pour arroser la plaine
Du sang d'un pauvre coeur où ce dieu fait séjour,
Faire que ce tyran, ce rigoureux vautour,
Ne lui fasse sentir des feux et de la...