Puisque tu sus surprendre enfin mon cœur amer,
    Je te découvrirai mon palais sous la mer !
    Tu verras, comme on voit en des visions rares,
    Les étranges corails, les éponges bizarres !

    Je te découvrirai mes jardins, loin des vents,
    Où...

 
À mon réveil, ce fut le miracle du monde,
Le ciel aux bleus de songe et les flots d’or vivant,
La Méditerranée… Et j’allais en rêvant,
Tant la paix de l’aurore était sage et profonde,
Que pour nous seules l’univers était vivant,
Et que nous étions l’âme et...

 
Non ! par les soirs futurs de roses et de flammes,
Mystérieux ainsi que les temples hindous,
Nul ne saura mon nom et nulle d’entre vous
Ne redira mes vers, ô belles jeunes femmes !

Nulle de vous n’aura le caprice charmant
De regretter l’amour d’une...

 
    Le regard clair et la voix limpide, j’entame
    Un hymne triomphal à ma Divinité,
    A l’Amour parfois doux et souvent irrité,
    Car, en ce jour, je me réjouis d’être femme !

    Et loué soit le sort en ses obscurs desseins
    De ceci : que nos...

 
Tu me comprends : je suis un être médiocre,
Ni bon, ni très mauvais, paisible, un peu sournois.
Je hais les lourds parfums et les éclats de voix,
Et le gris m’est plus cher que l’écarlate ou l’ocre.

J’aime le jour mourant qui s’éteint par degrés,
Le feu, l’...

 
    Le mensonge de ces gloires immédiates
    Vers qui monte l’encens de vaines aromates !

    O mensonge de ces paroles que l’on dit
    Et que pleure un poète, en un beau soir maudit !

    Je porte dans mon cœur et dans mon âme nue
    L’orgueil d’être...

 
    Vous avez entr’ouvert vos lèvres cette nuit
    Et j’ai cru que c’était pour des paroles basses,
    Mais vous avez laissé retomber vos mains lasses…
    Vous avez soupiré, c’était à peine un bruit.

    Moi je vous regardais, je regardais cet ambre
    ...

 
Le repentir songeur n’use plus leurs genoux.
Parmi les champs malsains et les villes malades
Elles dansent, ainsi que de noires Ménades.
Parfois le vent du soir éteint leurs cierges roux.

Elles ont coupé leurs chevelures altières ;
Le cilice a mordu leurs...

 
        Et je regrette et je cherche Psappha

    Et je regrette et je cherche ton doux baiser.
    Quelle femme saurait me plaire et m’apaiser ?
    Laquelle apporterait les voluptés anciennes
    Sur des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes...

 
Pendant longtemps, je fus clouée au pilori,
Et des femmes, voyant que je souffrais, ont ri.

Puis, des hommes ont pris dans leurs mains une boue
Qui vint éclabousser mes tempes et ma joue.

Les pleurs montaient en moi, houleux comme des flots,
Mais mon...