Oui, dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
En vain je priai, je gémis :
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis.
Même un jour je vous écrivis
Un...
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Hélas ! qu’êtes-vous devenues,
Têtes chères que j’ai connues ?…
Mon Dieu ! Vous m’avez tant charmé !
J’ai tant aimé !Ils sont partis pendant l’orage,
Un jour que le vent soufflait fort ;
Jamais ne revis leur visage.
...