Non, mon cher, Dieu merci ! pour trois mots de critique
Je ne me suis pas fait poète satirique ;
Mon silence n’est pas, quoiqu’on puisse en douter,
Une prétention de me faire écouter.
Je puis bien, je le crois, sans crainte et sans envie,
Lorsque je vois tomber la muse évanouie
Au milieu du fatras de nos romans mort-nés,
Lui brûler, en passant, ma...
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J'ai lu ta vive Odyssée
Cadencée,
J'ai lu tes sonnets aussi,
Dieu merci !Pour toi seul l'aimable Muse,
Qui t'amuse,
Réserve encor des chansons
Aux doux sons.Par le faux goût exilée
Et voilée,
Elle va dans ton réduit
Chaque nuit.Là, penchée à ton oreille
Qui s'éveille,
Elle te berce... -
Dans mes jours de malheur, Alfred, seul entre mille,
Tu m'es resté fidèle où tant d'autres m'ont fui.
Le bonheur m'a prêté plus d'un lien fragile ;
Mais c'est l'adversité qui m'a fait un ami.
C'est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles
Etalent au soleil leur vulgaire trésor ;
Mais c'est au sein des nuits, sous des rochers stériles,
Que fouille...