• Ô Songe heureux et doux ! où fuis-tu si soudain,
    Laissant à ton départ mon âme désolée ?
    Ô douce vision, las ! où es-tu volée,
    Me rendant de tristesse et d'angoisse si plein ?

    Hélas ! Somme trompeur, que tu m'es inhumain !
    Que n'as-tu plus longtemps, ma paupière sillée ?
    Que n'avez-vous encore, ô vous, troupe étoilée,
    Empêché le soleil de commencer...