Où sont ces grands tombeaux qui devaient à jamais
D’une épouse fidèle attester les regrets ?
L’herbe couvre Corinthe, Argos, Sparte, Mycènes ;
La faux coupe le chaume aux champs où fut Athène.
Ilion, de ces Dieux qui bâtirent tes tours
Contre le fils d’Achille implore le secours.
Et toi qui, subjuguant l’un et l’autre Neptune,
De Rome si...
-
-
Au pied de ces coteaux, où, loin du bruit des cours,
Sans crainte, sans désirs, je coule d'heureux jours,
Où des vaines grandeurs je connais le mensonge,
Où tout, jusqu'à la vie, à mes yeux est un songe,
S'élève un édifice, asile de mortels
Aux larmes dévoués, consacrés aux autels.
Une épaisse forêt, de la demeure sainte,
Aux profanes regards cache l'...