II

L'empereur fait la guerre au roi.

Nous nous disions :
- Les guerres sont le seuil des révolutions. -
Nous pensions : - C'est la guerre. Oui, mais la guerre grande.
L'enfer veut un laurier ; la mort veut une offrande ;
Ces deux...

Poet: Victor Hugo

VIII

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? - Oui.
J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C'est ton propre flambeau que tu viens de...

Poet: Victor Hugo

IX

Sachez-le, puisqu'il faut, Teutons, qu'on vous l'apprenne,
Non, vous ne prendrez pas l'Alsace et la Lorraine,
Et c'est nous qui prendrons l'Allemagne. Ecoutez :
Franchir notre frontière, entrer dans nos cités,
Voir chez nous les esprits...

Poet: Victor Hugo

XXIII

À quoi je songe ? — Hélas ! loin du toit où vous êtes,
Enfants, je songe à vous ! à vous, mes jeunes têtes,
Espoir de mon été déjà penchant...

Poet: Victor Hugo

III

Rois teutons, vous avez mal copié vos pères.
Ils se précipitaient hors de leurs grands repaires,
Le glaive au poing, tâchant d'avoir ceci pour eux
D'être les plus vaillants et non les plus nombreux.
Vous, vous faites la guerre...

Poet: Victor Hugo

Prends garde à Marchangy. La prose poétique
Est une ornière où geint le vieux Pégase étique.
Tout autant que le vers, certes, la prose a droit
À la juste cadence, au rhythme divin ; soit ;
Pourvu que, sans singer le mètre, la cadence
S’y cache et que le rhythme...

Poet: Victor Hugo

Tu savais bien qu’un jour il faudrait choir enfin,
Mais tu n’imaginais ni Séjan, ni Rufin.
Tu te croyais de ceux que la haine publique
Frappe furtivement d’un coup de foudre oblique ;
Tu t’étais figuré qu’on te renverserait
Sans te faire de mal, doucement, en secret...

Poet: Victor Hugo

XXI

À un poëte

Ami, cache ta vie et répands ton esprit.

Un tertre, où le gazon...

Poet: Victor Hugo

XIX

Jeune homme ! je te plains ; et cependant j’admire
Ton grand parc enchanté qui semble nous sourire,
Qui fait, vu de ton seuil, le tour de l’...

Poet: Victor Hugo

XXVIII

Voyez-vous, un parfum éveille la pensée.
Repliez, belle enfant par l’aube caressée,
Cet éventail ailé, pourpre, or et vermillon,
...

Poet: Victor Hugo