• Jedem darfst du nicht, Dschaim,
    Schmerzen klagen:
    Klag' sie Jenen, die sie im
    Herzen tragen.
    Denn die Liebe nur versteht
    Liebesgleichen:
    Mein Ziel wird, wer mit mir geht,
    Mit erreichen. (S. 65)...

  • 5.

    5.
    Du wähntest, ich trage den Tod in der Brust -
    O Liebster, ich athme nur Lieb' und Lust;
    Nie war mein Herz von Glück so voll,
    Und Du meinst, daß ich sterben soll?

    So reich an Unheil auch die Welt,
    Sie sei mir dennoch unvergällt;
    Ich ahne sie jetzo, die Wonne, ja,
    Die mir, wenn...

  • 5.

    5.
    Ich kann jedwedes Ungemach ertragen,
    Gerüstet bin ich wider Schicksalstücken,
    Nie wird ein Leid mich ganz zu Boden drücken,
    Im tiefsten Kern mich treffen nie und schlagen.

    Nur Eines zähl' ich zu den höchsten Plagen:
    Durch Liebe nicht beglückt sein und beglücken;
    Will solches Glück das...

  • 5.

    Liebchen, du schwebst jetzt fröhlich dahin im glänzenden Saale,
    Leicht im flüchtigen Tanz regst du den zierlichen Leib,
    Höheres Roth durchrieselt die Wang', und es hebt der Begeistrung
    Ueppiger Rausch hochauf wogend die glühende Brust.
    Doch dein Freund, fern trauert er jetzt im stillen Gemache,
    Wild um den brütenden Geist tobt...

  •  
    A travers les soupirs les plaintes et le râle
    Poursuivons jusqu'au bout la funèbre spirale
            De ses détours maudits.
    Notre guide n'est pas Virgile le poëte,
    La Béatrix vers nous ne penche pas la tête
            Du fond du paradis.

    Pour guide nous avons une vierge au teint pâle
    Qui jamais ne reçut le baiser d'or du hâle
            Des...

  • CHANSONS DU SOIR

    Après un jour d’été, quand la ville s’endort,
    Qu’elle étouffe l’écho de ses rumeurs dernières ;
    Quand les lampes du soir dans les maisons du port
    S’allument, et sur l’eau projettent leurs lumières,

    Le long des quais obscurs, il est doux d’écouter,
    Dans cet apaisement des heures recueillies,

    Les airs...

  •  
    Ah ! Que la vague au loin est sombre !
    Que la nue épaissit son ombre !
    Quelle heure est-il ? Ah ! Dans mon cœur,
    Cieux, versez donc votre lueur.

    De mon chant j’ai perdu la trace,
    Et ma stance en ma nuit s’efface.
    Mon chant se tait, mon pas se perd ;
    Éclairez-moi dans mon désert.
    Quelle heure est-il ? Ah ! Sur la grève
    Une étoile...

  • Chant funèbre

    Refrain :
    Ils sont tous morts, morts en héros,
    Et le désespoir est sans armes ;
    Du moins, en face des bourreaux
    Ayons le courage des larmes !

    Ces enfants qu'on croyait bercer
    Avec le hochet tricolore
    Disaient tout bas : il faut presser
    L'avenir paresseux d'éclore ;
    Quoi ! nous retomberions vainqueurs
    Dans...